Forum Test d'Encrine
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 everybody wants to rule the world ; oswald

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Yûki
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Yûki


Messages : 707
Date d'inscription : 29/06/2012

Feuille de personnage
random: ici petit poney

everybody wants to rule the world ; oswald Empty
MessageSujet: everybody wants to rule the world ; oswald   everybody wants to rule the world ; oswald Icon_minitimeDim 30 Juil - 0:52

Oswald W. Phoenix
feat Chikage Kazama (Hakuouki)
Oswald Willhem Phoenix
Hétérosexuel (?) • Volage
31 ans
Team Chronos
Chef de la Team Chronos
Unys
Armes

Oswald dispose d’un pistolet, un simple revolver à cinq cartouches. Il possède aussi un sabre, hérité de l’ancien chef de la Team, dont il se sert peu, cependant. Et, pour finir, afin d’être préparé à tout retournement de veste d’un quelconque sbire, il ne se sépare jamais de son poignard, caché quelque par dans une double de sa veste. Long, fin, pourvu d’une lame délicate et terriblement tranchante, le manche gravé de ses propres initiales, l’arme n’est rien d’autre que purement meurtrière.
World is mine
Physique •
Oswald est un dieu, à la stature d’Apollon. Les années passées dans l’ombre des rues mal famées, à devoir se battre pour une tranche de jambon ou un morceau de pain rassi tombé au sol, ont taillé chaque détail de son corps et de ses muscles dans le saphir le plus blanc, le plus pur et le plus précieux qui soit. Son teint de nacre et sa peau douce semblent faits pour être caressés par les doigts les plus tendres ; ses lèvres, faites pour être embrassées par les bouches les plus vierges. Le regard posé sur le monde qui l’entoure, monté sur un mètre quatre-vingt-trois qui lui suffit à affirmer sa suprématie, il contrôle et dirige de ses doigts fins et habiles qui savent caresser les touches des pianos les plus satinées, les tissus les plus luxueux, les poils dans le bon sang et les corps dans leur intimité. Et si son enfance a laissé des traces indélébiles sur son être, ce ne sont que quelques cicatrices éclopées au cours de batailles souvent remportées pour se remplir l’estomac ou profiter d’une couche pour les nuits les plus fraîches. Les marques blanchies laissées sur son torse, son dos, ses épaules et son bassin semblent gravées en lui de l’encre la plus claire et tout à la fois la plus douloureuse, et rares sont ceux qui ont déjà pu les observer dans leur intégralité. Quelques femmes autorisées à partager sa couche l’espace d’une nuit, quelques hommes qu’il convoquait sans être encore tout à fait habillé. Aucun n’ose vraiment le questionner à propos de leur origine. Les regards les plus noirs d’Oswald dissuade toujours les plus téméraires.

Son visage aux traits fins et relevés est encadré d’une tignasse blonde, désordonnée à l’air pourtant coiffée. Crinière de lion, tel un roi dans sa propre savane ; chevelure des dieux de l’olympe qu’il est persuadé de valoir, sans doute de surpasser. Lassé de la plèbe sans grand intérêt qui s’incline à ses pieds, il ne se défait pourtant que trop rarement de son sourire que l’on aimerait parfois lui faire ravaler. Les airs de grand qu’il se donne sont appuyés par ses regards, souvent cruels et emplis de sous-entendus qu’il ne vaut mieux pas ignorer. Si ses prunelles sont en réalité d’un brun sombre qui valse dangereusement avec le noir le plus abyssal, les jeux de lumière et la teinte trop pâle de sa peau les tire vers un rouge aussi sombre que le sang qu’il ne rechigne jamais à faire couler. Si l’on y lit souvent de l'orgueil, souligné d’une once de mépris envers certains de ses interlocuteurs, certains aiment y lire de la folie, de la colère ou parfois de la souffrance. Comme s’il fallait excuser Oswald d’être ce qu’il est, de faire ce qu’il fait ; comme s’il fallait le pardonner d’être parfait.

Dans son dos, au milieu des cicatrices à jamais inscrites dans sa chair, s’étend un immense dragon, tatoué dans des tons de jaune, de rouge et de bruns, cornes de cerf, crinière de lion, barbe longue et regard perçant ; les deux yeux vermeil, cinq griffes à chaque membre : symbole de la force, symbole du pouvoir, symbole de l’empereur. Neuf parts animales mêlées en une seule bête chimérique ; neuf comme le neuf céleste, neuf comme le neuf impérial. Le dragon ne connaît pas le sommeil, il veille et voit tout. Il hypnotise les humains, du plus profond de leur âme, et les utilise alors comme il l’entend, laissés à sa seule merci. Tout, en Oswald, démontre son appartenance au rang des rois, au rang des dieux ; maître d’un monde dont il connaît les affres et faux espoirs qu’il voudrait changer en un univers qui lui ressemblerait un peu plus. Parce que Dieu crée la vie a son image.

Caractère •
Oswald est un chef, un leader, un Dieu. Son rôle ? Il l'a mérité. Son rang ? Il l'a peut-être volé, peut-être arraché, mais il l'a fait d'une main de maître. Manipulateur, il n'a fait que tirer les ficelles de quelques marionnettes, quelques pantins qu'il n'a jamais manqué de briser entre ses doigts dés lors qu'il était déçu de ses petits fantoches attitrés. Plongé tout entier dans une existence mensongère, il connaît cet art comme s'il l'avait créé ; premier art de son monde dans lequel peinture, musique et littérature ne viennent que supporter les fondations de son propre univers. Le pouvoir, il l'a en lui, il en a conscience et ne le laissera pas lui échapper. On l'admire, on l'envie, on le craint, on le hait, qu'importe : on connaît son nom. Il a l'emprise sur le monde qui l'entoure, parce que ce monde le laisse contrôler la sphère comme il l'entend, comme un vil enfant le ferait avec un jouet volé dans une cour de récréation. Un sale gosse capricieux, mais qui sait user de belles paroles et de douces menaces soufflées au creux de l'oreille de quelque victime pour la faire plier à sa volonté. Face à Oswald, toujours, on courbe l'échine.

Lui ne s'incline devant rien ni personne, si ce ne sont les demoiselles ou les damoiseaux qu'il lui faut charmer pour qu'ils ne soient plus si revêches et se joignent à sa cause. Murmures alléchants, caresses sensuelles et baisers torrides ne l'effraient jamais s'ils lui permettent d'obtenir ce qu'il désire ; et ce quitte à briser des cœurs à coup de promesses qu'il ne tiendra jamais. Oswald ne compte véritablement sur personne sinon lui-même, et ceux qu'il ramène à lui avec quelques sourires ne sont que pions, tours, quelque fois fous et cavaliers sur son échiquier. Ceux qui l'entourent ne prétendent jamais aux rangs les plus élevés, lui-même bien au dessus de la simple pièce du roi. Une pièce de bois qu'il pourrait brûler ; une pièce de verre qu'il pourrait briser. Là où les autres ne sont souvent qu'une distraction offerte par des personnages qu'il façonne à son image, lui est le Créateur qui veille et dirige, commande, ordonne, et exécute lorsque l'ennui ou la déception l'emportent.

Le jour où il aura juré la chute de quiconque, il n'est pas recommandé de lui tourner le dos : il y plongerait la lame de son poignard sans remords ni considération aucune pour l'agonie qui suivrait. La victime des caprices n'aura plus que sa rancœur pour demander une ultime explication qui ne sera pas donnée, parce qu'il est des êtres comme Oswald qui estiment n'avoir jamais à répondre aux pourquoi. Les raisons les concernent seuls, eux et leur conscience propre. La mort des traîtres et des jouets défectueux, il ne la porte jamais sur les épaules. Il les oublie, comme s'ils n'avaient jamais existé. Aux yeux du Roi, tout être sacrifié de ses mains ne méritait pas de respirer le même air que celui qui emplit ses propres poumons à chaque inspiration.

Souvent l'air ennuyé, il n'hésite jamais à faire venir l'un de ses sbires dans son bureau pour le simple plaisir de s'amuser un moment avec lui. Toute activité susceptible de briser la routine effarante qui l'agace rapidement lui plaît, bien qu'il ne manque jamais de s'en désintéresser d'un instant à l'autre. Éternel insatisfait, il est à la recherche de challenges et d'épreuves dont il triomphera forcément, usant de méthodes peu orthodoxes dans le but d'imposer sa suprématie à tous ceux qui en doutent encore. Certaines marionnettes qu'il démantèle ne servent que d'exemple à toute une population, dans l'espoir d'inspirer la crainte, de tuer une quelconque tentative de soulèvement directement dans l’œuf. Oswald, prudent mais assuré, ne manque pas d'assurer ses arrières, d'assurer son pouvoir, d'assurer son règne.

Mégalomane, imbu de lui-même et persuadé de détenir la Vérité, il se rit de tous ceux qui croient en autre chose que ce que lui-même croit. Ils sont dans le faux, il en est persuadé et rien ne le fera sans doute jamais changer d'avis. Le commun des mortels croit en une force supérieure contre laquelle on ne peut lutter, et Oswald ne fait alors que confirmer leurs dires, avec ce petit sourire si irritant qu'on lui reconnaît aisément. Evidemment, il croit en une force supérieure, mais celle-ci n'est autre que lui-même. Lui, Oswald Willhem Phoenix, messager envoyé pour guider le monde vers un avenir bien plus juste et plus plaisant qu'il ne l'est actuellement ; un avenir dans lequel Pokémon et Humains ne coopèrent plus ; un avenir dans lequel les premiers cités ne sont plus qu'esclaves des seconds. Esclaves ; ce qu'ils auraient toujours dû être aux yeux du Dieu.

Persuadé d'être indétrônable, inaccessible et intouchable, Oswald surveille le monde, son terrain de jeu personnel, du haut de son piédestal. Bien trop haut pour que quiconque ne l'atteigne, il montre du doigt et contrôle tout ce qui n'échappe pas à sa vue. Et rares sont les faits suffisamment obscurs pour ne pas être remarqués par le leader, perché sur son trône et occupé à distribuer les sales affaires à ses sbires. Lui ne se salit jamais les mains, autrement qu'avec le sang de ceux qui l'ont contrarié. Autoritaire, détenteur de cette arme cruelle et fatale qu'est la puissance, Oswald dévoile sa répulsion du genre Pokémon au monde entier, et tente d'imposer l'ordre d'une ère nouvelle qui le satisferait bien plus que les frivolités soi-disant humanistes de la plèbe qu'il s'efforce de convertir à sa seule religion : celle qu'il a lui-même fondée et qui ne porte que son seul nom.

Histoire •
Parent : nom masculin, singulier ou pluriel. Celui ou celle qui appartient à la même famille qu’une autre personne. C’est ce que l’on lit dans un dictionnaire. Aux yeux et dans la tête d’Oswald, la notion de parenté est plus abstraite et laisse un goût amer sur la langue. Papa est un mot qu’il n’a jamais prononcé, parce que le sien était inconnu ; quelques gouttes blanchâtres, sans nom et sans visage, à l’intérieur d’une fille de plaisance qu’il n’appela Maman qu’au cours de ses premières années. Oh, oui, sa mère l’aimait, on n’aurait pas pu en douter en la voyant se démener pour lui offrir une vie convenable. Si elle vendait ses charmes, ce n’était que pour qu’il puisse avoir du lait dans son biberon, des pyjamas propres et de l’eau chaude pour ses bains. Parfois même, lorsque la pêche aux hommes était mauvaise, elle se privait pour son fils, ne mangeait pas, préférait l’eau glaciale plutôt que tiède pour elle-même. Oui, Amanda aimait son fils, comme on aimait la prunelle de ses yeux et le trésor le plus précieux que l’on pu trouver dans une vie. Elle lui aurait donné tout ce qu’il y a de meilleur si elle en avait eu les moyens à disposition. Mais personne ne veut qu’une femme qui vend ses charmes à des inconnus, à des brutes qui ne veulent rien d’autre qu’un peu de chair fraîche, un peu de fantaisie dans leur vie d’époux droit dans leurs bottes et sur leur fauteuil de bureau. Personne ne veut d’une femme salie par des mois, des années de valse dans des draps souillés. Personne ne veut d’une catin.

La catin était malade, d’ailleurs. Une infection comme on en attrape souvent lorsque l’on s’abaisse au travail au noir, au travail du soir, travail des trottoirs. La maladie n’était pas la plus sage qui soit, ni la plus bénigne. Fulgurante, elle rongea la femme et la détruisit de l’intérieur. Oswald la trouva un matin, étendue sur son lit, les draps défaits, son corps nu et trop maigre offert aux premiers rayons du soleil. Il la secoua, inconscient du fait qu’elle était trop froide pour être encore en vie, inconscient du fait que son coeur ne battait plus dans sa poitrine, que le sang ne pulsait plus dans ses veines, inconscient du fait que ses lèvres bleutées avaient été embrassées par la Mort pendant la nuit. Il lui fallut bien des heures, bien des jours, au petit Oswald d’à peine six ans et pas encore très adroit de ses deux mains, pour comprendre que Maman ne reviendrait plus.

Comme personne ne se souciait d’une pute, on n’apprit pas la mort de la jeune mère. Comme on n’apprit pas la mort de la jeune mère, on ne su pas qu’il restait là un gamin, seul, trop jeune sans doute pour vivre seul. Propre sur lui mais pas trop, il se lavait tout seul, comme un grand pour impressionner Maman déjà partie. Le frigo se vida de tout ce qui pouvait être mangé froid ou cru ; ce qui demandait d’être cuit ou décongelé, Oswald ne savait pas y faire. Alors, la faim commença à naître dans ses entrailles. Il sortit seul, à la recherche d’une âme charitable pour lui offrir une pièce de monnaie, ou une moitié de croissant, un petit bout de chocolatine. On le prit pour un faux mendiant poussé par ses parents à arnaquer les passants, avec les cheveux en bataille, le pantalon un peu déchiré et les yeux suppliants. Il voulu rentrer chez lui, le soir ; il ne retrouva jamais sa route.

Condamné à errer comme un fantôme dans une ville où on ne voulait pas de lui, affamé, il n’était plus qu’un gringalet effacé et ignoré qui marchait le long des rues pavées. Il dû se résoudre à voler pour subsister : la journée, il commettait du vol à l’étalage sur les stands de fruits du marché, il glissait la main dans les poches pour récupérer les porte-monnaie des uns ou des autres ; la nuit, il escaladait les conteneurs à l’arrière des magasins pour tenter de récupérer les invendus. Si on l’y prenait, on tentait de l’attraper pour l’emmener au commissariat. Vif et rapide malgré qu’il fût amaigri par toutes ces journées passées sans rien pour combler son appétit, il parvint toujours à échapper aux poignes de fer et à se faufiler là où personne ne le retrouverait.

Un jour, près d’une fontaine dans un parc de la ville, un après-midi d’octobre, il rencontra une petite fille. Une adorable gamine blonde aux grands yeux noisettes. Une Pichu rendue humaine, sans doute. Contrairement à tous les adultes qui le regardaient comme un avorton, une demi-portion croisée d’un moins que rien, elle ne vit en Oswald qu’un camarade de jeu comme un autre. Sa poupée dans les bras, elle invita le jeune orphelin à incarner un père de famille, tandis qu’elle se prêtait au rôle de la maman. Ils y passèrent presque deux heures complètes, avant que, enfin, malheureusement, la mère de la blondinette ne remarque celui qui tenait compagnie à sa fille. Elle prit la main de cette dernière, lâcha une remarque amère, qui ressemblait à un « Ne l’approche pas, ma chérie, il est peut-être plein de bêtes et de maladies, c’est sale ! » qui aurait pu être prononcé en parlant d’un vulgaire chien errant. Il était donc réduit à ça, réduit à l’état d’animal plein de puces qui fouille les poubelles pour survivre ; un animal malade de solitude dont personne ne veut, sous prétexte que c’est sale.

Terriblement amaigri, terriblement affaibli, il avait songé un soir à abandonner. Décidé à lâcher prise sur ce monde ingrat qui ne voulait pas d’un éclopé, il s’assit sous la pluie glaciale de l’hiver, enfonça son visage au creux de ses bras, et attendit, frigorifié, que la Mort vienne se saisir de sa carcasse osseuse. Ce ne fut pourtant pas elle qui vint, mais un homme aux cheveux légèrement grisonnants et à la barbe mal rasée. Il suffisait de le regarder pour comprendre qu’il s’agissait d’un Pokémon, l’un de ces Pokémons qui avaient trouvé forme humaine, comme la petite fille qui avait joué avec lui, un jour où il n’espérait déjà plus rien de ceux qui l’entouraient. Il se laissa porter par l’homme, se blottit contre lui pendant qu’il rapportait la petite chose blessée et inerte qu’était alors Oswald au couvert chaleureux de sa maison.

Les plaies furent soignées, le corps et les cheveux lavés, les vêtements changés. Il pu enfin manger à sa faim, et même plus ; tant qu’il en fut malade la première semaine. Son estomac n’avait jamais été habitué à de telles portions. Il n’avait jamais eu le luxe de goûter tout ce qu’on lui servait ; c’étaient de nouvelles saveurs qu’il s’empressait de goûter et d’apprécier comme il l’entendait. Très vite, le jeune humain fut remis d’aplombs. Quand bien même sa maigreur persistait, il n’avait plus l’oeil aussi terne que le soir où on l’avait trouvé, attendant sa dernière heure avec une impatience non dissimulée. Il avait retrouvé un semblant de joie de vivre, n’osant pas encore sourire avec les lèvres mais riant avec les yeux. L’espace de quelques semaines, il avait espéré connaître enfin ce que les autres enfants aimaient à appeler un père.

Une fois de plus, il s’était fourvoyé. Le Pokémon le réduisit bientôt à l’état d’esclave, le condamnant par la force et par les coups à s’incliner face à lui et ses désirs. Au mieux, il était ignoré ; au pire, il terminait ses journées couvert de bleus, et passait ses nuits prostré dans son lit, incapable de trouver une position qui ne lui soit pas douloureuse et qui lui permette ainsi de profiter ne serait-ce que d’une nuit de sommeil correcte. L’homme lui avait mis du baume au cœur avant d’y enfoncer un poignard, trempé dans du venin ; Oswald découvrait avec amertume la saveur de la trahison et des désillusions, des faux espoirs basés sur une naïveté enfantine et une confiance aveugle que l’on accorde aux gens qui vous sauvent la vie, avant qu’ils n’en fassent un Enfer sur Terre.

Mais, toujours, même dans les abysses les plus sombres, règne une étoile à l’éclat étincelant. Oswald avait effleuré cette étoile du bout des doigts lorsqu’il avait rencontré, pour la première foi, un Pokémon légendaire. Une Mew aux airs d’adolescente, mais en vérité bien plus vieille que lui, de quelques décennies au moins, si ce n’étaient pas des siècles. Il trouva en la jeune fille une amie et confidente, elle savait ce que son sauveur lui faisait subir et l’encourageait à tenir le coup ; avec elle, il tenait le compte du nombre de jours qu’il lui restait avant de pouvoir enfin échapper à l’emprise de l’homme trop cruel qui l’avait recueilli. Le temps passa, et les attacha tant l’un à l’autre qu’ils finirent par nouer un contrat ensemble ; elle était son Pokémon, mais elle demeurait avant tout sa plus tendre amie.

Cependant, au fil des jours, des semaines, le jeune garçon développa une haine sans nom, incommensurable et meurtrière à l’égard de ces Pokémons que bien trop chérissaient tendrement. Même le souvenir de cette jeune Pichu qui lui avait souri comme on sourirait à n’importe quel ami ne parvint alors plus à apaiser l’esprit de l’orphelin, qui échafaudait désormais des plans bien trop violents et sanglants pour un enfant, dans l’espoir d’échapper enfin à son geôlier. Il eut le temps de quatre longues années pour y réfléchir ; et ce fut à peine passé ses douze ans qu’il décida de reprendre sa vie en mains, d’une façon qui ne laissa sans doute pas tout à fait son esprit indemne.

Il avait tout d’abord songé à user de son hybride Mew pour assassiner le Spectrum, mais elle avait refusé. Il était comme elle, et elle ne voulait et ne pouvait sciemment mettre un terme à la vie de l’un de ses pairs. Oswald, blessé dans son amour propre et déjà haineux à l’égard de ces créatures, ne se priva pas de hausser le ton, d’insulter la jeune adolescente ; un instant même, il leva la main sur elle, quand bien même il ne l’aurait jamais abattue sur le corps de cette amie qui lui fût si chère. Mais Mew, comprenant qu’elle ne parviendrait pas à raisonner le jeune garçon et déçue du chemin qu’il avait décidé d’emprunter, brisa le lien et s’en alla, abandonnant là un jeune humain à présent seul, perdu et rongé de culpabilité, qui ne pouvait à présent plus compter que sur lui-même pour gagner sa liberté. A peine quelques jours plus tard, il passa à l’acte.

Il faisait nuit sur sa ville, c’était un soir chaud d’été qui promettait un orage dans les heures à venir. La maisonnette était plongée dans un silence pesant et étouffant, seulement rompu par le souffle court d’Oswald et les ronflements lourds de son sauveur. Près de son lit, il n’hésita qu’une seconde. Le reflet d’une lame fendit l’air et déchira la gorge de l’homme ; de victime, Oswald devint bourreau. L’image du sang qui gicle de la blessure profonde ne quitta plus jamais le jeune homme. Ni la douce sensation d’accomplissement et de vengeance réussie qu’il ressentit à cet instant précis. C’était une émotion douce, chaleureuse, qui l’envahissait tout entier. On l’aurait accusé de démence si on l’avait vu, couteau à la main maculé de sang et sourire aux lèvres, le regard fixé sur son méfait. Mais on ne l’y prit pas, et il s’enfuit avant que le soleil n’ai le temps de se lever et les gens de se rendre compte que leur voisin à la santé mentale défaillante n’ouvrait plus les volets et ne ramassait plus son journal sur le pas de la porte.

Sans doute avait-il fallu quelques jours pour que l’on s’en aperçoive, mais le prépubère était déjà bien loin à se moment là. Les poches pleines de l’argent qu’il avait volé au Pokémon, il avait rejoint la capitale, Unys. Pour lui, c’était comme un rêve qui se concrétisait, un espoir de vivre enfin une vie meilleure et sans avoir à craindre à nouveau pour sa vie, ne plus avoir à souffrir de la faim ni du froid. Dans un avenir idéal, il se voyait trouver un travail et un logement où il pourrait exister seul. On ne lui laissa pas l’occasion d’espérer plus longtemps : lui qui rêvait de liberté se retrouva enfermé entre les quatre murs d’un orphelinat. Les premiers temps, il montra des difficultés d’adaptation, refusant de se mêler aux autres et de finir son assiette, refusant de se mêler aux activités collectives que l’on organisait parfois. Cette vie n’était pas celle dont il avait rêvé, aussi préférait-il la renier autant qu’il le pouvait, dans l’espoir que les adultes changeraient d’avis. Mais les lois sont les lois, et il s’y plia bientôt. Puisqu’il lui fallait rester ici pendant quelques années encore, alors il resterait, guidé par un seul espoir auquel il se raccrochait comme à une bouée de sauvetage : tôt ou tard, il prendrait son indépendance, et rien ni personne ne pourrait alors l’en empêcher ; plus jamais.

Ce jour arriva enfin : celui où il pu quitter cet orphelinat, sans se retourner. Et, par la même occasion, s’engager dans la Team Chronos, sur laquelle il avait pu se renseigner au cours de ses longues heures de solitudes, dans cette maison remplie d’enfants qu’il n’avait jamais cherché à connaître outre mesure. Cette organisation semblait toute faite pour lui, lui qui maudissait les Pokémon du plus profond de son âme et désirait les remettre à leur place, afin que plus jamais un être humain ne soit réduit en esclavage par l’un d’entre eux. Il fallait que le monde revienne quelques années en arrière, à l’époque où l’on traitait ces créatures en bêtes de combat plutôt qu’en camarades, en voisin, qu’ils retournent à leur état d’animal de compagnie plutôt que de vivre et travailler au même titre de les humains. Ainsi pensait désormais Oswald, lui qui avait aimé les Pokémon avant qu’un seul ne suffise à le décevoir et le dégoûter de l’espèce toute entière.

S’il commença en tant que simple sbire de Team à la botte de tous les supérieurs hiérarchiques, tant à cause de son jeune âge que de son manque d’expérience, il ne tarda pas à prouver qu’il n’était pas un raté, un jouet cassé que l’on pouvait se contenter de laisser dans le peloton. Non, lui faisait partie de ceux qui sont nés pour briller, peu importent ce qu’ils décident de faire de leur avenir. Il grimpa les échelons, un à un et à une vitesse fulgurante, brûlant les étapes sous les regards envieux de ceux qu’il dépassait. Lorsque même le chef de la Team le remarqua et se décida à en faire son apprenti après avoir remarqué son talent inné pour diriger les troupes d’une main de maître, Oswald entendit se briser à ses oreilles les mille espoirs de tous ceux qu’il avait surpassés sans leur offrir dédommagements pour toutes les ambitions volées et réduites à néant. Il savourait sa victoire aux côtés du chef, sachant que tout le pouvoir lui reviendrait, tôt ou tard.

Et ce jour arriva sans doute plus vite que prévu : le patron fut assassiné par des ennemis de la Team Chronos. La panique et la soif de domination s’emparèrent des rangs mais, usant de toute son influence avec une maîtrise absolue et on ne peut plus réfléchie, Oswald s’imposa en tant que nouveau leader de la Team. Aidé de ses alliés, il prit la place de son prédécesseur, sans demander la permission à quiconque. Ceux qui tentèrent de se débarrasser de lui furent purement et simplement éliminés. Pour la plupart d’entre eux, on ne retrouva jamais les corps ; Oswald offrit une piètre somme d’argent à chaque famille endeuillée. Une histoire de fausse bonne conscience, des banalités dont il n’avait en vérité que faire. Des condoléances qu’il soufflait du bout des lèvres, un masque sincèrement désolé sur le visage, mais aucune réelle compassion pour ceux qu’il avait amputés d’un mari, d’une fille, d’un père ou d’une soeur.

Son règne ainsi instauré et assuré au sein de Chronos, Oswald coule des jours heureux dans ses quartiers, s’amusant avec ses sbires lorsqu’il s’ennuie, parcourant la ville à la recherche de Pokémons intéressant à soumettre à son pouvoir ou à celui de ses plus vaillants sbires. Ainsi dressé sur son piédestal, il peut désormais s’abandonner complètement son ambition : permettre aux hommes de dominer à tout jamais ces faibles et sournoises créatures que sont les Pokémons, et qui ne méritent aucun autre titre que celui de carpette sur laquelle on essuie ses pieds sans considération aucune.

Son rêve cruel au creux des mains, son regard rougeoyant posé sur ce qui l'entoure, Oswald espère un monde différent dans lequel les Pokémons, aux hommes, se soumettront enfin.

Gentille petite folle •
Pseudo ▬ Yuzetsuki, TwentyYon, Encrine, tout dépend dans quel domaine vous me croisez finalement. xD
Âge/Date de naissance ▬ J’ai 16 ans -bientôt 17 on va dire- et je suis née un 27 octobre. Trois jours avant Halloween, j’aime ça. c:
Comment es-tu arrivé ici petit être ? ▬ Une demande de partenariat sur Kuroko no Basket. Je suis Alizia, l'admin qui a répondu à la demande. Je suis faible. Tout le trio du staff a cédé. Voilà. Un staff de faibles. :'D
Votre activité sur le forum sur une échelle de 1 à 10 ? ▬ 8 ou 9. On pourrait même dire 10, mais je me laisse un petite marge pour les imprévus et ralentissements qui arrivent parfois. c:
Ton Pokemon préféré ▬  Evoli et ses évolutions, omg omg omg. *^* Surtout Mentali et Noctali. Du coup, au début, je voulais m’inscrire sur un Pokémon, Noctali justement. Puis j’ai regardé les prédéfinis. Et j’ai craqué sur Oswald et Eden. J’ai dû passer trois quarts d’heure à tergiverser, sans dire… Parce que j’avais juré de jouer l’avatar de Juuzou avec un caractère semblable, et c’était genre… THE occasion. Mais bon. Disons que dans ma tête j’avais déjà des répliques qu’Oswald pourrait sortir. Puis qu’on m’a fait pression, aussi. DONC VOILA. Pas de Noctali et pas d’Eden, mais un Oswald tout chaud sur le plat. c:
Que penses tu du forum ? ▬ … Ecoutez, les gens. Je marche au coup de coeur. Oui, oui, ça veut bien dire que j’ai eu un coup de coeur pour votre forum. Je suis persuadée qu’il ira on ne peut plus loin, et je l’espère de tout coeur !
As-tu bien lu le règlement ? ▬ Affirmatif. c: Validé par Cassy ♥ (c’est quoi cette phrase qui ne veut rien dire ? D: /PAN/)

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