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 Mégalomane + mégalomane = fin du monde ; Raffaelo

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Yûki
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Yûki


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MessageSujet: Re: Mégalomane + mégalomane = fin du monde ; Raffaelo   Mégalomane + mégalomane = fin du monde ; Raffaelo - Page 2 Icon_minitimeDim 30 Juil - 1:18

Une sortie entre papa et fiston ? Mouais, bon autant le dire personne n'y croirait à cette histoire et dans un sens c'était tant mieux, n'était-ce pas un peu glauque de toute façon ? Depuis quand on amène son fils dans ce genre d'endroit hein. Quel père indigne il ferait ! Pourtant quitte à devoir faire un choix, le Valentini avait certainement plus de similitude avec le chef de Chronos que son propre père biologique. Alors quoi, monsieur ferait office de figure paternel ? Non mais sérieusement, faut arrêter la drogue pour penser ça, Raffaelo besoin et rechercher d'une figure paternel ? Ce serait pathétique, même si faut avouer que soudainement le rôle que se donner son am du moment était assez marrant et qu'il rentrait volontiers dans le jeu. Peut-être parce qu'entre eux leur lien ne pouvait se créer qu'à travers des batailles de phrases n'ayant pas forcément de sens, ou alors de piques. C'est trop simple de faire comme tout le monde, de rigoler et de dire des bêtises. Non, regarder le monde de haut et ennuyer l'autre, voilà qui est affectueux ! De toute façon une demoiselle sera certainement capable de rapidement se rendre compte que apprécier quelqu'un chez le Valentini ne signifie pas être des plus affectueux avec. Chacun sa façon d’exprimer ce genre de chose après tout. Mais dans le cas présent cela ne devrait pas être un problèmes, ils étaient bien pareil. Apprécier la compagnie de quelqu'un. Si cela se refait et qu'un lien se crée c'est tant mieux, mais n'allons pas pleurer parce qu'on ne la voit pas hein. Il y a bien des choses à faire. De toute façon, en cet instant même déjà, alors que l'homme à la longue chevelure violette était dans la voiture de son aîné, il était déjà certain d'une chose. Il ne resterait pas ici. Et il entendait par là, la demeure familiale et même la région en fait. Autant lui-même n'aspirait pas à ce genre de vie, autant ses parents aussi incapables qu'ils étaient n'allaient certainement pas héberger un cas comme lui sous leur toit. Au moins tout le monde serait gagnant. Autant alors profiter de ces derniers instant à Unys.

Souriant en coin, juste avant de sortir de la voiture, alors qu'il s'était reprit une remarque sur la déception qu'il lui avait donné en affirmant qu'il avait besoin d'une machine de guerre pour rouler sur les gens. Le jeune homme avait alors soufflé sur le même ton, comme si c'était une obligation pour les deux de parler ainsi.

« Ne t'en fais pas papa. Je ne roule pas sur les gens avec mes bottes. Je préfère les écraser par ma simple présence.

Oui, on peut dire qu'il s'y croyait hein, et jusqu'au bout, il suffisait de voir la façon dont il se choisissait une serveuse. Ces femmes -bien que pas forcément toutes très pures et chastes dans leur tête hein- étaient là pour servir les gens et donc... Tenter de les contenter. C'est là leur métier. Mais lui faisait le difficile. Décidant qui avait le droit alors de rester à côté et de lui apporter son verre. Parce que Raffaelo et capricieux et surtout parce qu'il aime ennuyer les autres. Il ne pût s'empêcher de ricaner lorsqu'il la vit alors se faire repousser aussi sec par son compagnon. En même temps, on ne ravale pas son vomit et on ne mange pas les déchets des autres, du coup pourquoi la ramasserait-il ? Elle n'aurait alors que ses yeux pour pleurer. Comme si cela les intéressaient. Les voilà alors installés, ayant passé commande. Nouveau sujet de conversation, pourquoi pas, après tout, les hommes ont le droit de parler de femmes, surtout quand les deux cas ici présent ne semblent pas avoir de problème avec cette dernière, ni même ressentir la moindre gêne à leur égard. Et pourquoi faire d'ailleurs ? Ils sont plutôt beau garçon et ça les femmes le savent hein. Deux beaux garçons libres pour passer du temps avec elles, mais n'ayant visiblement pas de cœur à offrir. Pourquoi faire ? Oswald avait tout compris, c'est ennuyeux de se contenter d'une seule, jamais il n'avait essayer mais ça il en était certain. -comme quoi même Dieu peut se tromper...-. Il avait alors sourit en coin. Au moins, on ne lui avait pas fait le coup de débarquer un jour pour lui balancer que machine serait sa femme et tout le blabla. De toute façon, il était encore à cette époque persuadé qu'être avec une femme était impossible et que les mariages ne pouvaient être fidèle. Tomber amoureux, quelle belle connerie tout ça. Il souriait en coin, jouant alors légèrement avec son verre entre ses doigts.

« Ah. En effet, personne pour te dire un beau matin que la poupée de telle famille sera plus tard ta femme et que tu devras lui pondre des enfants. Quel ennui. Une seule femme ? Pourquoi s'en contenter, il est impossible qu'une seule suffise.

Et là, si Oswald le revoit plus tard, il pourra ouvertement lui ressortir ses belles paroles pour se moquer de lui. Pourtant il en était persuadé et il était difficile de douter qu'il ne pense pas réellement ses paroles. Il était d'ailleurs parfaitement du genre à s'appuyer sur les nanas comme des trophée ambulant histoire de faire rager les pauvres gars en manque à cause de leur physique qui ne les aide pas hein.

« Leur gamine ils pouvaient se la foutre au cul.

Quelle élégance, faut avouer que déjà à cette époque il leur avait fichu une honte monstrueuse à sa famille en envoyer sur les roses la jeune fille. Il était si jeune et déjà si déterminé pour exprimer ses opinons. Et terriblement mal polie. Se léchant légèrement la lèvre inférieur, de quoi émoustiller la demoiselle à ses côtés qui restait près et à son écoute -aussi vu le regard en biais qu'il lui avait lancé hein-. Il répondit alors en soufflant au chef.

« Hm. Je dirais. Peut-être brune. Un peu sauvage mais pas trop. J'ai en fait une préférence pour celles ayant alors un peu d'intelligence, les cerveaux vides sont trop simples et d'un ennuie.

D'ailleurs comme pour illustrer le propos il fixa la cerveau, se collant alors au dossier de sa chaise, sirotant son verre il lui fit alors.

« Hm. Un massage. Mes épaules en en besoin, je peux comptes sur toi hm ?

Non, il n'y avait pas le ton de la question, mais c'était bel et bien un ordre, une serveuse faire un massage gratuitement ? Pourquoi pas, visiblement ça marchait puisqu'après un instant à peut-être se demander ce qu'elle devait répondre ou alors dire, elle avait alors hoché la tête. Jusque là, cela semblait lui convenir, faire un massage à cet homme musclé -quand bien même c'était juste dans le magasin donc avec une chemise par dessus-, jusqu'à ce qu'il lève la tête vers elle, souriant en coin. Elle lui répondit alors avec un sourire un peu -beaucoup- bête faut l'avouer, se mordant la lèvre, comme si.. il serait à ses pieds parce qu'elle était qualifié comme « bonne ». Oh oui, bien des hommes devaient rêver d'elle et cette femme ne savait que jouer des ses charmes. Mais raté, il aime bien regarder et toucher, mais il n'aime pas les idiotes. D'un geste vif et ferme il attrapa alors la mâchoire de la jeune fille pour la tirer, la forçant alors à se pencher sur lui. Là il pût doucement lui souffler.

« Tu vas me rapporter une autre boisson. Offerte gracieusement par toi cela s'entend. Oh, et, un massage des pieds serait parfait ma belle. Tu me comblerait en faisant ça.

Son sourire semblait être un mélange entre une pseudo séduction et un sourire narquois. Elle ne pouvait pas lui refuser, il la regardait avec un air à dévorer, il était charmant, elle lui ferait plaisir, peut-être voudrait-il faire plus « ample connaissance » après. Il se fait désirer et c'est un jeu qu'il apprécie, mais au final... Il l'humilie, s'exécutant. Il souffla.

« Elles pensent nous faire plier sous prétexte qu'elles sont un beau corps. Mais personnellement je préfère plier les beaux corps à moi et faire ma sélection. Et toi ?

Sous-entendu qu'il lui retournait aussi sa question de tout à l'heure. Et oui, Raffaelo est exigeant. Il n'est pas un affamé au point de coucher avec toutes les femmes qui tournent autours de lui. Son désir ? Certainement trouver une femme qui mettait du temps à tomber sous son charme, mais qui se mettrait à le désirer plus que tout. Et que lui dans sa bonté s'offrirait à elle. Mais juste pour un instant avant de la laisser. -ce qui est bien c'est qu'il va pas la laisser, finalement il est nul et sait ps ce qu'il veut dans la vie-.

« Et sinon mon cher Papa Oswald ! Tes projets ! Tu peux bien dire ce que tu veux de mes parents, de toute façon je ne serait certainement plus dans cette région d'ici quelques mois, une reconversion s'impose.

Il avait parlé sur un ton un peu plus sérieux -malgré la présence du "Papa" en début de phrase"-. D'ailleurs on pouvait deviner qu'il avait déjà une idée en tête de quoi faire... Eh oui. Faudrait qu'il reprenne contact avec cet ami d'ailleurs...
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MessageSujet: Re: Mégalomane + mégalomane = fin du monde ; Raffaelo   Mégalomane + mégalomane = fin du monde ; Raffaelo - Page 2 Icon_minitimeDim 30 Juil - 1:19

Oswald s’était à nouveau saisi de son verre, mais cette fois-ci il ne buvait pas dedans. Il se contentait de faire tourner l’alcool à l’intérieur, à un rythme régulier qui rendait les cercles dessinés fascinants. Il sentait le regard de la rouquine sur lui, un brin trop admirative pour être douée de réelle intelligence. Elle était comme toutes les autres, avide d’un peu d’attention de la part d’un bel homme, d’une visite dans son lit peut-être. Devenir la favorite, combien le désiraient ? Mais c’était souvent pour l’argent, pour la renommée, on savait qu’à être la compagne d’un type influent on pouvait obtenir bien plus que d’une quelconque autre façon. Celles qui se présentaient à lui avait souvent un détail pour plaire, quelque chose qui lui faisait se dire qu’elles avaient forcément déjà quelqu’un dans leur vie ; et pourtant elles s’abandonnaient à lui comme s’il n’en était rien. Il y avait aussi des célibataires roucoulantes, qui espéraient que cette information, aussi futile soit-elle, jouerait en leur faveur. Il n’en connaissait qu’une seule qui, peut-être, sans doute, même aujourd’hui, se moquerait de savoir à quel point il pouvait posséder argent et pouvoir sur Unys voire au-delà. Mais elle n’était plus là, désormais, et ce depuis longtemps. Ça changeait la donne, alors : il n’y avait aucune femme qui en valait véritablement la peine. Il y en avait parfois de plus intéressantes que d’autre, mais la lueur d’intérêt dans le regard d’Oswald s’éteignait bien trop vite à chaque fois. Alors, il avait presque cessé d’espérer en croiser une qui vaudrait vraiment le détour et l’attention qu’il avait à accorder —très peu, sûrement, ceci dit. 

Pour sûr, la rousse, qui paraissait prête à satisfaire tous les désirs de Monsieur pour s’assurer une place dans ses petits papiers ne le mériterait aucunement ; mais ça avait quelque chose d’amusant de profiter en lui faisait croire qu’elle en serait capable. C’était vil et fourbe, aussi, mais qui s’en souciait ? Surtout pas lui, évidemment. Elle gagnerait au mieux son corps, s’il se montrait généreux, mais ça ne serait jamais rien de plus. Une seule pouvait prétendre au sommet, mais il n’y aurait jamais que l’éternelle pour le savoir et ne le, sans doute, jamais vouloir. Qu’importe ; il chassa bien vite l’image des prunelles céruléennes et de la cascade incarnate de son esprit. « Leurs jolies poupées toutes en dentelles et bien élevées… A d’autres ! Les partenaires de l’organisation ont déjà tenté de m’offrir leurs filles, quand j’ai repris l’affaire de mon prédécesseur. Ils ont rapidement compris que tout ça me passait au dessus, et il en va toujours ainsi. » Il soupira, ricana doucement en venant soulever le menton de la rouquine éberluée. « Elles sont belles, leurs midinettes, mais un peu trop parfaites et toutes en toc dans leurs bonnes manières, si tu veux mon avis. » Qui pouvait décemment aimer une femme qui ne saura jamais penser par elle-même ? Surtout pas Oswald.

Et Raffaelo semblait partager son point de vue sur la question ; celles qui manquaient d’esprit étaient les plus lassantes, celles qui ne valaient rien aux yeux d’hommes tels qu’eux deux. Ils étaient sur la même longueur d’ondes, et le blond ne pu rien faire d’autre que s’en amuser. De ça, et du fait que les donzelles, bien que largement à portée d’oreille de leur conversation, ne se décourageaient pas de pouvoir en séduire l’un ou l’autre. Et son camarade ne se privait pas de profiter de la situation auprès de celle dont il avait accepté la compagnie. Le Phoenix ne se défaisait pas de son sourire, caressant nonchalamment la taille de la petite serveuse toute menue à ses côtés, qu’il sentait frémir de temps à autres sous ses doigts ; il ne serait pas étonnant qu’elle fut chatouilleuse, ou juste plus sensible que d’autres. Ça aussi, ça avait le mérite d’amuser notre homme.

Il porta le verre à ses lèvres, pour boire un peu du contenu, et puis s’en alla loger un baiser quelque peu alcoolisé dans le cou de sa chère victime. Elle frissonna contre ses lèvres, ce qui eu pour effet de lui arracher un léger rire. Il la rendait toute chose, et elle aurait sans doute du mal à reprendre son service plus tard, lorsqu’il la libérerait. Mais c’était tellement divertissant, si l’on y songeait.

Tout en levant les yeux vers son camarade, il croisa les jambes sous la table, et se laissa aller en arrière contre la banquette, avec sa compagne improvisée qui n’ira jamais plus loin que les portes du bar à ses côtés. « Et toi ? » Oswald haussa un sourcil, se prit à réfléchir l’espace d’un instant. Quel genre de femmes lui plaisait ? Au fond, ça n’était pas bien compliqué de répondre, il fallait l’avouer… « J’avoue avoir toujours eu un faible pour celles qui ont les yeux plus bleus que tout ce que l’on ne verra jamais sur terre, nous pauvres mortels. » Le bleu des cieux, le bleu des Dieux. « J’aime les femmes à caractère, celles qui ont de la répartie, qui savent dire non et imposer leur avis. Celles qui courbent l’échine et disent amen m’ennuient au mieux, ou au pire m’agacent. Je les préfère capables de me tenir tête, c’est plus fascinant encore lorsqu’elles le font avec un calme olympien que rien ne semble pouvoir ébranler. » La rouquine, au visage mangé par deux grands yeux verdoyants, avait l’air quelque peu déçue, mais de quoi ? D’avoir un caractère un peu trop à l’opposé de ce qu’il désirait ? Mauvaise pioche, dirait-on.

Il termina son verre, et puis le tendit à la serveuse. « Veux-tu bien aller m’en chercher un autre du même, hm…? » Elle paru hésiter, se trémoussa sur sa place. « Eulalie... » Eulalie. C’était un beau prénom, qu’il n’avait jamais entendu auparavant. Ça sonnait bien à l’oreille, et la demoiselle le portait à la perfection. Il paraissait comme… avoir été fait pour elle. « Très bien. Un autre du même, alors, Eulalie. » Un sourire s’invita un peu trop vivement sur les lèvres de la jeune femme, alors qu’elle s’enfuyait d’un pas presque dansant en direction du bar, sous le regard de sa convoitise. Oswald savait parler à la gente féminine, pourvu qu’il se donne la peine d’en avoir envie. 

Pendant qu’elle préparait sa commande, il s’en retourna vers Raffaelo. Ses projets ? Il vint poser son menton dans la paume de sa main, coude sur la table, un petit air mystérieux au visage. Allons, donnerait-il gratuitement ces informations ? « Disons que je profite de leur argent. Les Valentini sont des gros investisseurs. Ils ne sont pas les seuls, mais ils contribuent énormément au fonctionnement interne de l’organisation. Je suis sur le point d’obtenir de nouveaux financements, alors je pourrai bien rompre les contrats avec tes parents d’ici quelques mois sans que cela ne provoque aucun déficit. » Et puis, sa mine se fit un peu plus cruelle. « Tu crois qu’ils seraient capables de s’user jusqu’à quel point, pour conserver nos arrangements ? En sachant que ceux-ci leur assurent une protection de mes hommes contre quelque rébellion d’hybrides et l’obtention de quelques éventuels esclaves s’ils en demandent. Ainsi que quelques autres avantages non négligeables… Rien de bien handicapant pour moi-même, juste de quoi entretenir l’illusion qu’ils détiennent quelque chose d’important entre leurs mains. » C’est ainsi que les hommes avancent, après tout… En se donnant l’impression qu’ils ont du pouvoir. Mais la nuance était là : nombreux étaient ceux qui croyaient posséder ; mais bien rares étaient ceux qui possédaient réellement. Oswald et Raffaelo étaient dans la deuxième des catégories, sans doute aucun.

Au cours de sa tirade, la sus-nommée Eulalie était revenue à ses côtés, et avait déposé son verre devant lui. Il n’eut pas un merci, mais rien qu’un regard qui suffit à faire se trémousser à nouveau la donzelle, persuadée de l’intérêt que paraissait lui porter l’homme. Mais c’était surfait, sur-joué, il n’en avait pas grand chose à faire à vrai dire. Quand bien même c’était on ne peut plus visible, elle avait l’air de ne pas vouloir lâcher le morceau… Grand bien lui ferait la chute, une fois venue son heure. « Et toi, alors, cher fiston ? Tu parles de reconversion, as-tu déjà une petite idée ? Je suppose que tu ne pars pas à l’aveugle, alors dis-moi tout, je suis curieux. » Quel avenir pour un type dans son genre ? Allez savoir ; Oswald avait sa petite idée en tête, mais il n’en dirait rien avant de savoir s’il avait misé sur le bon nombre.
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MessageSujet: Re: Mégalomane + mégalomane = fin du monde ; Raffaelo   Mégalomane + mégalomane = fin du monde ; Raffaelo - Page 2 Icon_minitimeDim 30 Juil - 1:19

Tranquillement installé dans un bar, jusque là on pourrait qualifier certainement la journée de normale. Discuter de gonzesse ? Boh, rien de bien extraordinaire pour des jeunes hommes comme eux on pourrait dire. Une fille réduite à masser les pieds de l'un tandis que l'autre se faisait clairement chauffer pour des prunes ? Boh. Classique classique. Rien de bien original. L'un s'amusait à bercer de faux espoir la jeune femme à ses côtés, tandis que l'autre lui avait foutu un râteau monumentale dans la tronche, mais non sans continuer à la garder à son petit service. Comme quoi, c'était un don pouvoir plier les autres à ses pieds. Parfois il n'y a pas besoin d'user d'argent ou d'un nom connu. Simplement par les paroles, les gestes et le regard. Certaines personnes savent alors voir en quelqu'un dominant et rester à sa place de dominé. Ne bougeant pas d'un cran, avec son air un peu de flemmard faut l'avouer, et son sourire en coin. Raffaelo riait intérieurement. Jamais il n'avait eut l'occasion d'approcher le chef de Chronos. Il faut avouer que malgré les liens étroits que sa famille entretenait avec l'organisation, cela se saurait si un roi se déplaçait tout les jours pour ses sous-fifre. C'est un honneur rare et unique de le recevoir. Mais il était bien loin de l'image qu'on pourrait donner à un prince de son envergure. Les politesses ? Il le connaissait. Il cachait alors une personnalité bien semblable à celle du Valentini. Comme quoi, certainement qu'il avait bien compris comment fonctionne la vie, faut écraser les autres c'est tout. Peut-être qu'avec une once de bon sens supplémentaire et une avidité moins forte à la liberté aurait put le rendre potentiellement bon leader. Mais en faire il s'en fichait des autres, le Valentini avait pour seule gros point différent un manque total d'objectif. Mis à part son propre bien être, et celui des rares personnes qu'il pouvait nommer proche -c'est à dire sa sœur, et quelques amis tout au plus- rien d'autre ne l'intéressait. Pas folie des grandeur, il s'en fichait, il aimait faire ce qu'il voulait quand il voulait. Et malgré tout le respect et la sympathie qu'il éprouvait pour ce cher « papa » Oswald, il ne pourrait jamais faire comme lui, garder un minimum de masque pour paraître parfait aux yeux des autres.

Mais pour tout de suite, aucun masque. Il n'aimait pas les femmes semblables aux poupées ? Grand bien lui face. De toute façon, faut pas se voiler la face, mais dans la haute société ce genre de femme ne servait qu'à une seule chose, écarter le jambes pour donner une progéniture. On ne lui a jamais demandé d'aimer la demoiselle qu'on lui avait présenté. Juste de se marier, de lui faire des enfants qui feraient des héritiers de sang noble. C'est tout. Rien de plus. L'amour c'est stupide, au moins un truc qu'il pouvait être d'accord -enfin pour l'instant, le pauvre ahah-, mais faire semblant c'est chiant, ennuyant. C'est tellement mieux de faire le contraire de ce qu'on nous dit non ? Finissant pour repousser du pied cette femme dont la présence ne l'intéressait plus, les mots d'Oswald l'étaient d'avantage... Appuyé sur la table, il bu alors une gorgée de sa boisson. Il lâcha l'air désinvolte -reste à savoir s'il avait pensé ses propos-.

« C'est marrant. Pendant un instant j'aurai presque cru que tu avais vainement trouvé la perle rare.

Il était resté pendant un dixième de seconde silencieux, l'observant. En fait, il s'en fichait bien. Si Oswald avait connu une peine de cœur, que ce soit vrai ou faux, tant pis pour lui. Raffaelo était du genre bien plus intelligent qu'il n'y parait au premier abord et surtout observateur mais n'avait pas la science infuse et ne se prenait pas toujours au sérieux. C'est pourquoi il avait vite reprit.

« Mais je suppose que le regard des femmes peut avoir du charme, une couleur particulière peut attirer les regards et faire tomber les hommes dedans. Je vois qu'on est sur la même longueur d'onde Papa.

Nouveau sourire en coin. Lui même avait une couleur de yeux assez particulière, d'un violet pur et clair. Comme si on avait incrusté une améthyste, original non ? En accord avec ses cheveux qui avaient cette couleur au naturel, de quoi le prendre pour un hybride, alors qu'il fait partit d'une famille qui ne s'est certainement jamais mêlée aux hybride. Regardant en biais la femme qui était partit pour le servir une nouvelle fois. Le sujet de ses parents étaient venu sur la table. Alors comme ça il comptait en fait. Il en avait sourit, non mieux, il en avait même ri en imaginant la tête de son cher paternel quand il lirait la lettre qui parlerait d'une rupture de contrat. Ils étaient puissant. Mais sans le chef de Chronos en soutient, il finirait forcément par chuter. Il avait un grand pouvoir sur l'armée, mais si l'armée devait faire un choix, Chronos était bien plus logique comme choix de dévotion... Du coup, il était certain qu'il serait près à lui lécher les bottes, voir même de lui faire une manucure pour rester. Il serait prêt à vendre n'importe quoi pour gagner un intérêt à ses yeux et garder sa place. Sans ça, ils n'étaient plus rien. Parce qu'ils ne sont que des gens qui pensent qu'on ne vit quand on a du pouvoir, ou plutôt, quand on croit en avoir. Comme il l'avait dit plus tôt, le Valentini le prenait de la façon la plus détaché qui soit, il était évident qu'il n'avait jamais pensé faire son avenir avec cette famille. Seule sa sœur était une attache à ses yeux. Et si sa famille venait à réellement chuter et qu'elle se trouvait dans le besoin, et bien il viendrai la chercher. Juste elle. Parce qu'elle était sa chère petite Zélie bien aimé...

« Ahah. Putain. J'imagine trop leur tête si tu en arrives réellement à cette solution. C'est à mourir de rire. J'aurais presque payé pour voir ça et y assister. Mais je serais loin. Mais les connaissant, tu peux être certain qu'ils sont prêt à te torcher le cul à la sortie des toilettes pour espérer rester à tes côtés. L'armée te suivra toi au détriment d'eux s'ils devaient faire un choix.

Il imaginait la chut. Le père qui réaliserait que son pouvoir ne dépend pas de lui. Quelque chose de frustrant que le Valentini ne supporterait pas. On ne dirige pas sa vie, c'est lui qui dirige sa vie, et celle des autres. Il n'en était que plus ravi de son choix pour sûr.

« Les Valentini sont un pilier de l'armée. C'est grâce à eux que j'ai réussit à obtenir un grade si élevé en peu de temps. Un grade impossible à avoir. C'était amusant c'est vrai. Mais l'armée n'est pas stupide et tout puissant qu'il est, l'armée regardera qui est le plus puissant et il n'est pas le seul à l'être... C'est terriblement amusant de tenir la vie des autres dans le creux de sa main.

Avait-il dit alors en refermant ses doigts pour former un poing. Mimant alors ce qu'étaient ses parents dans les mains de cet homme. Un seul homme. Seul. Mais bien plus puissant et charismatique. Qui c'était battu pour avoir cette place par lui-même. Raffaelo ne parlait pas trop politique, mais lui, il avait ce même effet lorsqu'il retirait la vie à quelqu'un... Finalement finissant d'une traite sa boisson il répondit.

« Un ami. J'ai un ami qui est prêt à me donner la direction une partie de son trafic. Étrangement, c'est souvent interdit mais ça marche depuis toujours. La drogue, les meurtre. Je pense que je m'y plairait. Je quitterait la région du coup et ferait la mienne dans mon coin comme je l'entend.

L'un était venu de rien et était monté en haut. L'autre était né dans les hauteurs mais s'enfuit du destin qu'on voulait lui donner pour vivre la sienne plus bas. Qui était l'idiot ? Certainement personne après tout, les Hommes qui vivent comme ils l'entendent sont les grands gagnant de l'affaire. Sortant finalement un bout de papier de sa poche et demandant alors un stylo à une des femmes ici présente, il gribouilla quelques numéro et le tendit au jeune homme qui lui faisait face.

« Une vie est une vie. Je ne suis pas encore tout à fait en service. Tu as certainement largement de quoi faire. Mais qu'importe. Peut-être auras-tu l'envie ou le besoin de m'appeler. Papounet.

… Je ne sais pas trop c'est quoi ce délire de papounet mais soit. C'est étrange, peut-être malsain vu les deux, mais dans un sens, cela signifiait que pour une fois une relation relativement normale était possible entre deux êtres comme eux ? Mouais. Normale. Je doute que ce soit un mot qui convienne en fait.
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MessageSujet: Re: Mégalomane + mégalomane = fin du monde ; Raffaelo   Mégalomane + mégalomane = fin du monde ; Raffaelo - Page 2 Icon_minitimeDim 30 Juil - 1:19

La perle rare, hein ? Si rien, extérieurement, n’avait trahi son trouble soudain, une silhouette s’était dessinée dans son esprit. Quand bien même il ne l’avait pas revue depuis des années, l’image qu’il gardait d’elle demeurait intacte. Il connaissait par coeur les traits fins de son visage, les reflets de ses yeux, les courbures de son corps et les ondulations de ses cheveux. Sans doute, s’il en avait l’occasion, serait-il capable de la dessiner à la perfection, rien qu’avec ses souvenirs coupables d’enfance. Il avait voulu l’oublier, ô combien il avait voulu et essayé, mais ces vestiges du passé étaient entêtants, semblaient ne pas vouloir le laisser en paix. Certains jours plus que d’autres, des détails le ramenaient à cette époque révolue, celle où il n’était encore qu’une gosse, un mioche dont personne ne voulait, sinon un Spectrum mal intentionné, et elle. Elle, son sourire et sa douceur. Qu’il avait gâchés, comme beaucoup d’autres choses finalement. Mais quelle importance, désormais ? Elle était loin, il avait changé, elle aussi sans doute. Les années avaient achevé de les séparer, et il avait cessé d’attendre son retour à l’instant même où ses pas l’avaient guidé vers Chronos. Rejoindre l’organisation, c’était renoncer à ces moments, si tendres et si précieux, qui lui avaient pourtant donné la force de tenir, enfant.

Parfois, il pensait avoir réussi. A oublier. 
Mais, toujours, la vérité lui revenait. 
Il n’en était pas capable. 

Il soupira, son regard balayant le petit bar chaleureux. Certains et certaines, qui s’étaient attardés sur eux à leur entrée, avaient fini par se détourner et retourner à leurs conversations. Et puis, il lança un coup d’oeil à son ami de l’instant, mettant de côté ses pensées un peu trop secrètes pour qu’il ne les exprime jamais à voix haute. « Plus encore que leurs mensurations les plus avantageuses dont elles jouent souvent, les femmes ont pour meilleures armes leurs yeux… leurs regards qui en disent tellement long sur ce qu’elles veulent… Enfin, ça n’est que mon avis. » Il reporta son attention sur Raffaelo, un sourire amusé aux lèvres. Il était vrai qu’on lisait, dans les prunelles des autres, tout ce qu’ils n’avouaient jamais à voix haute : le désir, l’admiration, l’envie. La haine, parfois, que l’on tâchait de camoufler derrière des politesses exagérées, le mépris, qui subissait le même sort. L’indifférence ? Rarement. Le Phoenix, comme le Valentini, était de ceux qui agitaient les foules, que ce fut en bien comme en mal —et, autant l’avouer, c’était souvent en mal.

Le pouvoir, régulièrement, attisaient les querelles. C’était posséder une chose fragile mais destructrice, et preuve en était faite avec les plans pour le moins cruels du chef de Chronos. C’est simplement qu’il ne misait que sur les intérêts, et que l’époque où les parents Valentini lui étaient utiles ne tarderait pas à être révolue. L’économie changeait, les contrats se faisaient plus avantageux ailleurs, et il savait qu’il n’avait rien à y perdre. C’était lui qui, surtout, allait ôter bien trop de choses à ses futurs anciens partenaires. Peut-être aurait-il un élan de clémence ce jour-là, et ne leur retirerait-il pas tout ce qu’il leur avait octroyé, mais l’espoir était mince. « Ne te fais pas de souci, tu auras le droit au rapport détaillé si j’en arrive à cet extrême, rien que pour t’amuser un peu. » Pour sûr, il rirait des descriptions minutieuses des visages rendus blêmes de ses parents, une fois la sentence tombée. 

Il porta le verre plein que l’on avait posé devant lui à ses lèvres, laissant la saveur de la grenadine et de l’alcool léger s’écouler dans une sorte de chaleur agréable le long de sa gorge. Se faisant, il ne décrochait pas des paroles de son camarade ; il avait été pistonné, donc ? Etrangement, Oswald n’en était pas véritablement surpris. Dans les domaines tels que celui-ci, et dans beaucoup d’autres, avoir des relations était la meilleur façon de s’assurer une place de choix, des responsabilités, un pouvoir quasiment incontestable. Quasiment, parce qu’il était tout de même tombé d’avoir trop usé de ses acquis, mais au moins n’en était-il pas affecté. C’était amusant, disait-il, comme un passe-temps, une futilité qui occupe un moment et puis dont on se lasse. Quelque chose qui, finalement, ne manquait pas tant : c’est qu’il y avait toujours mieux à quelques pas de là.

« C'est terriblement amusant de tenir la vie des autres dans le creux de sa main. » La voix du patron s’éleva dans un rire clair et fort, quelque peu cruel sur les bords, pour qui avait l’ouïe suffisamment fine pour les nuances si subtiles. Et puis, alors qu’il venait de reposer son verre, il observa la paume de sa main, sans se défaire de ce rictus mauvais qui venait de trouver refuge sur ses lèvres. « Au creux de la main pour les plus chanceux, au bout de l’épée ou du fusil pour ceux qui côtoient l’infortune. » Il y en avait tant qui craignaient pour leur vie que, plus encore que les priver de richesse, s’amuser tel un loup face à un agneau de la frayeur qui les agitait dés que l’on parlait de leur mort prochaine était l’un de ses divertissements favoris. 

Il referma à son tour la main, et puis releva les yeux sur Raffaelo. Un ami, du marché illégal, drogue, assassinats ? Effectivement, il avait visé juste. C’était ce qui, à première vue et pas seulement, sied le mieux au Valentini. Une vie faite d’interdits, de risques, et surtout de liberté, c’était ce qu’inspirait cet homme aux prunelles améthystes à son aîné. Il n’était pas fait pour une vie paisible et bien rangée, installé dans un coin de campagne à siroter du thé à l’ombre d’un cerisier —quoique l’image fut pour le moins sympathique et amusante. « Ils sont bien gentils, avec leurs prohibitions des trafics illégaux, mais c’est juste qu’ils ne savent pas profiter de l’engouement pour récupérer l’argent qui leur file misérablement entre les doigts. Chronos ne tournerait pas si bien s’il n’y avait que d’honnêtes gens pour financer. » Il haussa un sourcil, ricana doucement. Combien croyaient encore qu’il était parfaitement en règles ? Ceux-là étaient stupides. Au moins chacun fermait-il les yeux : ils savaient ce qu’ils risquaient à s’opposer au Phoenix. 

Il l’observa qui griffonnait tout à coup sur un morceau de papier tiré de sa poche, s’en saisissant lorsqu’il le lui tendit. Tout en l’écoutant se justifier, il parcouru du regard les quelques chiffres inscrits là. Sans retenir son sourire à l’entente du « Papounet », si ridicule au fond, et qui attira les regards en coin des demoiselles à proximité, il se tourna vers celle qui était à côté de lui. « Donne-moi une page de ton carnet de commande. » Cette fois-ci, sa voix était moins doucereuse qu’elle ne pu l’être, un peu plus tôt. Eulalie paru hésiter, bafouilla quelques mots qui ne comprit ni ne chercha à comprendre, et puis elle avisa. Les doigts tremblants sur le fin feuillet, elle le détacha et le tendit à Oswald.

Elle avait, à l’instar de Raffaelo, écrit quelques chiffres, sans doute son numéro de téléphone, sur la moitié du feuillet. Il n’y prêta pas attention, déchira la petite feuille en deux, et froissa sans considération aucune celle où elle avait écrit. Et puis, sans même un regard pour son visage tout à coup pâle et déconfit, il s’appropria son stylo, et nota à son tour de quoi le joindre. Alors, il fit glisser le papier jusqu’à son camarade, dans un vague haussement d’épaules. « Sait-on jamais, s’il te fallait mon autorisation pour sortir un samedi soir, fiston. » Il ricana, mais fut bientôt interrompu par la main de la serveuse près de lui, qui quémandait un tant soit peu d’attention en s’aventurant sur son bras. Il s’en dégagea d’un seul et, du même, la repoussa. Sous son regard tout à coup glacial, elle glissa de la banquette où ils étaient installés et, la seconde d’après, se trouva assise sur le sol, surprise et choquée, blessée, aussi, sans doute, dans son amour propre.

De là, le blond se désintéressa totalement d’elle. Il se saisit de son verre pour le terminer, tout en se relevant. Enfouissant le papier confié par Raffaelo dans la poche de sa veste, il lui esquissa un mouvement de tête en direction de la porte. « Et si nous sortions ? Je ne sais pas toi, mais les hormones surchauffées qui nous tournent autour commencent à m’ennuyer. » Evidemment, il ne fit même pas mine de sortir une quelconque monnaie de ses poches. A peine s’il adressa un regard à celle qui demeurait toujours à même le carrelage, lorsqu’il lui lança qu’elle paierait pour lui, ça allait de soi. Sans plus s’intéresser à la moindre donzelle, il se dirigea jusqu’à la porte et la poussa, retrouvant alors l’air libre où on lui fichait la paix. Allons, les femmes ici étaient-elles toutes aussi stupides que cette Eulalie ? Il soupira, et puis se défit de sa frustration pour s’en retourner vers le Valentini, à nouveau tout sourire. « Alors, on retourne au domaine de papa-maman, ou tu as une quelconque idée d’activité suffisamment distrayante pour nous en tenir éloignés un moment encore ? »
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MessageSujet: Re: Mégalomane + mégalomane = fin du monde ; Raffaelo   Mégalomane + mégalomane = fin du monde ; Raffaelo - Page 2 Icon_minitimeDim 30 Juil - 1:20

Oswald était tombé sous le charme d’une femme. Ça, le Valentini en était quasiment certain, pourtant le doute était encore assez présent pour qu’il n’en dise pas d’avantage sur le sujet. Tomber amoureux ? Pourquoi faire, cela ne sert à rien. C’est du moins ce qu’il pensait encore à cette époque, c’est bien le genre de chose qu’on juge totalement débile tant que ça ne nous est pas arrivé hein. Et Oswald était tombé là-dedans ? Peut-être qui sait. Pourquoi pas après tout. Raffaelo trouvait ça dommage mais bon, chacun fait ce qu’il veut tant que cela ne le dérange pas c’est ainsi qu’il vivait. Mais d’après lui, il lui était impossible de décrire une femme ainsi uniquement de par son regard, uniquement parce que le Valentini ne c’était jamais intéressé à ce détail chez elle, soyons sérieux cinq minutes mais s’il n’avait jamais eu un intérêt réel pour une demoiselle ce n’était pas pour rien, parce qu’il faisait partit de la classe des hommes qui ne voyait aucun autre intérêt que du charnel. Concrètement, il pourrait vous dire à quoi cela sert d’autres une femme. Mais visiblement, même les grands peuvent tomber de haut en croisant le regard d’une femme et s’y retrouver prisonnier…. Presque de quoi avoir un frisson selon lui. Mais bon ce n’était pas près d’arrivé alors grand bien lui fasse. Il avait simplement sourit en coin en l’écoutant parler. Essayant d’imaginer à quoi ressemblait la femme qui l’avait attiré à ce point dans son regard et surtout ce qu’elle faisait pour qu’il soit actuellement aux côtés d’insignifiantes créatures comme on pouvait trouver dans ce bar. Il en avait simplement terminé sa consommation, laissant le verre vide être reposé lourdement et bruyamment sur la table. Passons plutôt aux histoires de familles veux-tu, c’est plus intéressant et surtout plus immédiat, il aurait bien le temps de discuter femme avec son cher Papa Oseille.

En attendant le sort de ses parents, les vrais cette fois-ci était plus intéressants. Jusqu’à quel point ils iraient se prostituer auprès du chef de Chronos pour garder tous ces beaux avantages. C’est un spectacle qui lui serait que plus amusant, d’autant plus qu’il n’en serait plus affecté puisqu’on voulait le punir en l’écartant du « pouvoir ». Pour ce qu’il y en avait à faire, Raffy se sentait bien plus puissant sans titre de noblesse mais en étant libre de faire ce qu’il voulait très franchement. L’homme aux cheveux violet suivait les faits et geste de son compère avec attention, avant de finalement éclater littéralement de rire à l’image donné. Il est vrai que soit les autres sont entre leurs mains et malmené, soit simplement mort au bout d’une arme qu’ils auraient pointé vers ce dernier. Pas certain qu’être mort soit forcément une punition, le Valentini avait laissé des soldats faibles d’esprit dans un état bien plus lamentable juste en faisant une pression morale bien plus… Sadique ? Un truc du genre ouais. Quand la personne s’en retrouve à bêtement pleurniché incapable de se relever, c’est bien plus amusant que de si simplement retirer la vie… C’est pourquoi il avait répliqué, non sans dévoiler légèrement ses dents en souriant.

« Ahah. En effet, mais je ne suis pas certain que la mort soit la pire des punitions. Je ne sais pas si tu as eu l’occasion de voir les quelques faiblards que je n’ai pas gardés, mais on aurait pu les croire revenu à l’état de nourrisson.

C’est amusant du rire du malheur des autres ? Franchement ? Oui. Les gens vivent sur le malheur des autres, même les plus honnêtes souvent. Qu’on nous fasse pas rire avec la pseudo bonne conscience des autres, le Valentini assumait juste sa façon de faire et de penser c’est tout. Combien de personne iraient cracher sur la méchanceté gratuite, l’illégalité hein ? Pourtant le monde tourne comme ça. C’est un fait, les humains ne savent pas se contenter de peu et en fait, c’est probablement le cas des Pokemon depuis qu’ils ont été humanisé, offrant à ces derniers le même pêché que celui des Hommes. Pas sûr qu’Arceus ait fait le bon choix pour une pseudo-paix. Mais après tout c’est son problème. La finalité était que si Raffaelo pouvait exercer ce genre de métier sans soucis, c’est bien que d’un côté ça marchait, on ne produit pas quelque chose qui ne marche pas hein.

Et c'est bien sûr sur ces bonnes paroles qu'il lui donna son numéro. Sait-on jamais, pour des raisons professionnelles, voir même personnel, Oswald pourrait le contacter comme ça, pour boire un coup ensemble quelque part peut-être ? En tout cas il semblait vouloir lui rendre la pareil en demandant alors de quoi écrire à une des femmes qui étaient toujours en train de graviter autours. Le détail état numéro indésirable était venu s'ajouter à ce dernier. Comme s'il allait le prendre. Ce serait comme si Raffaelo prenait le numéro de toutes les femmes, faire semblant de le noter ? Même pas en rêve. Le déchirer et le jeter, c'est exactement ce qu'il aurait fait. C'est pour cela qu'il avait certainement son large sourire en coin tout en restant accoudé de façon désinvolte devant lui.

« Je n'y manquerait pas. Je ne voudrais surtout pas te contrarier.

Le ton mielleux qu'ils pouvaient avoir en parlant comme ça, c'était à la fois terriblement glauque, qu'en même temps on pouvait se dire que c'était mignon. Mais en fait vu les personnages c'était juste terriblement flippant. Rangeant le papier qu'il venait de recevoir dans sa poche, il ne fallait pas oublier de le noter. Lorsqu'il releva la tête, la demoiselle nommée... Comment déjà ? Il avait déjà oublié en fait, pas comme s'il avait réellement retenu, bref, la demoiselle qui cherchait à mettre le grappin sur le chef de Chronos se retrouva par terre sans le moindre ménagement. De quoi lui faire hausser plusieurs fois des épaules, secoué par un léger rire un poil nerveux. L'expression du visage de cette femme était juste un délice, quelque chose qu'il adorait, voir une blessure faite moralement et une tristesse, voir même une détresse. Oui il adorait ça...

« Je suis entièrement d'accord avec toi je te suit.

D'ailleurs, lui, il ne sortit pas d'argent de poche non plus, mais se paya en prime le luxe d’attraper une bouteille qui était posée pour alors la renverser sur la tête de la demoiselle, histoire d'en rajouter une couche supplémentaire des fois que son orgueil n'ait pas été assez touché comme ça. Ses amies en tout cas s'éloignèrent de quelques pas la tête basse, n'osant trop rien dire ou faire la moindre réflexion, se disant certainement que ne rien dire était la meilleure façon de les voir partir sans trop de soucis.

« Voilà pour te récompenser de ton bon travail. Ne nous remercie pas. Je suppose qu'il est inutile de te remercier de déduire nos consommation de ton salaire.

L'air désinvolte, il avait alors lâché la bouteille pour lui emboîter le pas et se retrouver à l'air libre. Hm, il était temps en fait, il était plutôt satisfait de pouvoir revoir la lumière du jour. S'étirant à en faire craquer les articulations de ses épaules, le jeune homme souffla d'un air désespéré.

« Hélas. Je suis plus en train de m'organiser pour partir qu'autre chose. Du coup faut que j'en profite pour rassembler le plus d'affaire possible avant de partir. Et toi ? Qu'as tu de prévu pour ta journée qui sera forcément moins splendide sans la compagnie de ton fils adoré.

Il c'était de nouveau appuyé sans aucune honte sur lui, genre c'est toujours normal d'avoir ce genre de contact avec quelqu'un qui devrait pourtant intimider ou au moins demander un minimum de respect. Mais il ne fallait pas trop en demander. D'ailleurs ce fût la voiture qui les ramena, quelle belle voiture... Il était temps qu'il réfléchisse à ce dans quoi il allait investir lui d'ailleurs en moyen de transport eheh. Il verrait bien. En tout cas, son regard c'était posé sur Oswald, comme attendant de voir s'il devait repartir de suite, ou alors s'il voulait voir ses chers et tendre parents, peut-être pour leur dire que leur fils était un cas irrécupérable qui sait. L'idée le faisait doucement rire en fait..
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MessageSujet: Re: Mégalomane + mégalomane = fin du monde ; Raffaelo   Mégalomane + mégalomane = fin du monde ; Raffaelo - Page 2 Icon_minitimeDim 30 Juil - 1:20

La mort. Oswald ne nierait jamais les dires du Valentini : pour sûr, ce châtiment n’était pas le pire qui soit, il n’était pas le plus cruel, encore moins le plus douloureux. Ceux qui pâtissaient de la mort d’un tiers, c’étaient les proches, c’était la famille, c’étaient les amis. C’étaient eux, finalement, les véritables victimes d’un assassinat, plus que celui même à qui l’on ôtait la vie. Non, la mort n’était point cruelle pour celui qui la subissait, mais c’était le seul présent qu’offrait Oswald à ceux qui l’ennuyaient trop pour qu’il ait l’envie même de perdre son temps à les briser jusqu’à ce qu’ils ne soient plus rien d’autres que l’ombre d’eux-mêmes, de pâles copies de ce qu’ils étaient et ne seraient plus jamais, des coquilles vides, des corps sans plus vraiment de conscience propre qui se mouvaient par automatisme gagné au fil des années plutôt que conduits par la moindre des volontés. C’était là ce qu’il réservait aux plus forts, ceux qui tendaient à garder la tête levée, torse bombé, le regard dur, ceux qui avaient l’air inébranlables en haut de leur tour si bien gardée par leurs quelques liasses de billets. Ceux là, il se délectait de les voir tomber, d’admirer leurs murs si patiemment montés s’effondrer, pierre par pierre, s’effriter entre ses doigts pour n’être bientôt plus rien d’autre que poussière. Ô, Ciel, ce qu’il aimait ça.

Il se s’attarda cependant pas plus longtemps sur ses bien peu engageantes lubies —dont Raffaelo semblait toutefois saisir tout le goût raffiné, lui aussi— et préféra embrayer sur cette affaire de numéros échangés. Le tout aurait pu être conclu en un simple échange de banalités, mais c’était à nouveau cette étrange affaire de père et de fils qui s’engageait, attisant chaque fois les regards soupçonneux qui tentaient de deviner la place que prenait la vérité dans leur conversation, et où se trouvaient les mensonges, les jeux déconcertants. Les répliques teintées d’un sérieux notable dérangeaient, quand bien même elles dénotaient toujours d’une touche de moquerie pas peu discernable. Mais c’est qu’ils avaient de grands airs, le Phoenix et le Valentini, et c’est qu’ils prenaient le monde de haut, les biens du monde pour tout acquis ; dans leur bouche, les railleries sonnaient si naturelles que l’on ne savait plus véritablement distinguer le faux du vrai, les amicales des méprisantes. Mis à part eux, très certainement —et c’était leur petite distraction du moment, puisqu’il leur fallait bien se rire des géniteurs du déchu de l’armée, plus encore de ce paternel sans autorité d’aucune sorte.

Alors qu’il s’avançait en direction de l’entrée, des exclamations et des hoquets de stupeur l’incitèrent à jeter un regard par dessus son épaule, juste à temps pour assister au spectacle des derniers centilitres contenus dans la bouteille qui se déversaient sur la si belle chevelure de… comment s’appelait-elle, déjà ? Oh, oui, pardon, Eulalie. Il l’avait presque déjà oubliée, en vérité, et la scène ne pu que lui arracher un sourire qui se voulait cruel. Oh Raffaelo… Il était pire encore que ce qu’avait imaginé Oswald, pendant un moment. Et dire que ses parents attendaient sans doute du chef de l’organisation criminelle de la région qu’il influence leur fils sur une voie un peu plus droite que celle qu’il avait jusque là emprunté. A vrai dire, ledit chef était certain qu’ils n’attendaient que de voir leur fils ramper à ses pieds comme eux-mêmes le faisaient, pour qu’il gagne ainsi ses faveurs à grands renforts d’éloges et d’autres cirages de cuir. Ils étaient si stupides, entre leurs murs parés d’or si faux qu’il s’écaillait à la première pluie. Bien sûr, Raffaelo n’avait pas tardé à capter l’attention d’Oswald, encore moins à s’attirer sa sympathie, mais lui l’avait réellement fait. Ça n’était pas un petit jeu de politesse auquel le patron se prêtait en la compagnie de l’héritier Valentini, pas comme celui auquel il se livrait face à tous ceux qui n’attendaient rien d’autre qu’un peu d’argent, de reconnaissance pour faire reluire leur blason. D’Oswald à Raffaelo, de Raffaelo à Oswald, il y avait un véritable respect. Marqué de moult plaisanteries, certes, mais c’était sans doute là la preuve même que le futur déshérité n’était pas qu’un bon chien parmi tant d’autres et qui révulsaient tant le blond, pas l’un de ceux qui courbaient l’échine, disaient monsieur, merci et au revoir. Ou alors, sans doute le faisait-il bien à sa façon.

Il y eut l’air frais, enfin, et Oswald pris le temps d’inspirer profondément avant que ne vienne de nouveau s’appuyer sur son épaule son camarade de l’instant. Les sanguines du plus âgé vinrent aussitôt se poser sur l’effronté qui n’hésitait aucunement à prendre ses aises à son égard, sans même songer pourtant à le repousser. C’était une façon comme une autre de le traiter d’égal à égal, dira-t-on… « Hélas. Je suis plus en train de m'organiser pour partir qu'autre chose. Du coup faut que j'en profite pour rassembler le plus d'affaire possible avant de partir. Et toi ? Qu'as tu de prévu pour ta journée qui sera forcément moins splendide sans la compagnie de ton fils adoré. » L’intéressé ne pu réprimer un ricanement alors qu’il montait dans la voiture qui les attendait toujours patiemment non loin de l’entrée, et fit mine, l’espace d’un instant, de réfléchir à sa réponse. « Je ne sais pas, peut-être noyer le poids de l’absence de mon fiston dans l’alcool ? » Il esquissa un rictus, et puis s’enfonça un peu plus dans le siège confortable de l’habitacle. « A vrai dire, un peu plus tard il y a un patron qui me rencontre enfin, après des semaines à réclamer un entretient. Tu sais, des histoires de collaboration d’entreprises, et tout le beau discours de ceux qui veulent me vendre leur affaire à bon prix. » Il renvoya le sujet là d’où il venait d’un simple haussement d’épaules. L’idée même d’avoir à parler affaires en tête à tête avec un imbécile qui n’avait pas été capable de lui donner la moindre envie d’un quelconque partenariat l’ennuyait d’ors-et-déjà. Il savait d’avance qu’il refuserait, qu’importe l’avance promise sur la somme qu’il pouvait empocher au nom de Chronos, parce que ça n’était pas de ces contrats viables sur le long terme. Et s’il avait essayé de le faire comprendre, ses lieutenants l’avaient poussé à accepter, affirmant que, peut-être, il y aurait quelque chose de meilleur à prévoir que ne le laissait présager une première impression. Bémol aux yeux d’Oswald : ces premières impressions s’avéraient un peu trop souvent justes, lorsqu’elles étaient les siennes.

Lorsque la Volvo s’engagea dans l’allée du domaine des Valentini, pour les déposer à tout juste quelques mètres de l’entrée, il jeta un coup d’oeil à la demeure par delà la fenêtre, avant d’adresser l’un de ces sourires emplis de sous-entendus dont il avait le secret. « Allons dire à tes parents à quel point tu ne mérites rien d’autre que leur mépris, ils en seront ravis. » Et il sortit, faisant soigneusement claquer la portière dans son dos alors que celle en face de lui s’ouvrait, sur le visage d’un père au regard un peu trop débordant d’espoir qui acheva sitôt de répugner le Phoenix de ces si bien-nés qu’il méprisait tant. Néanmoins, ce fut avec un sourire un peu contrit, à l’air même volontairement un peu forcé qu’il s’avança vers cet être qui avait désespérément tenté d’enchaîner son fils à son blason. « Il semblerait que votre fils ne veuille rien entendre. Ce n’est pas faute de lui avoir expliqué l’importance d’un nom dans la noblesse, ainsi que de celle de coutumes transmises de génération en génération qui ne peuvent se permettre d’être ainsi entachées. Rien n’y fait, il faut croire que vous n’avez pas su mettre au monde un digne héritier. » Il lança un regard à celui dont il parlait, et l’on aurait pu, vu de l’extérieur, croire que ce regard n’était rien d’autre que teinté de déception tout à la fois que d’une pointe de désolation, d’un peu de mépris aussi, sait-on jamais.

Pourtant, là, au fond de ses sanguines, et Raffaelo seul sans doute saurait y voir la vérité, il y avait cet amusement, cette raillerie, cette sorte de complicité due à une compréhension mutuelle qui luisait et dansait, insouciante et peu inquiète d’être découverte par ces parents pas même capables de faire fi de leur propre orgueil pour offrir à leur fils la vie qu’il méritait, la vie qu’il désirait. Il y avait aussi, si l’on y cherchait bien, comme une approbation, comme une promesse : « laisse-moi achever ce que tu as commencé, laisse-moi briser les dernières chaînes qui te retiennent, et puis va-t’en puisque la liberté te séduit tant. »
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MessageSujet: Re: Mégalomane + mégalomane = fin du monde ; Raffaelo   Mégalomane + mégalomane = fin du monde ; Raffaelo - Page 2 Icon_minitimeDim 30 Juil - 1:24

Eh bien, ce n'était pas une si mauvaise journée, c'était quoi tout ce pseudo mystère autours du chef de Chronos hein ? C'était pas un monstre, il était même cool. Oui. On peut qualifier Oswald de cool dans la vie c'est parfaitement normal. Du moins quand on s'appel Raffaelo oui visiblement. En même temps il y avait là bien des raisons pour eux de s'entendre, entre gars un peu tordus dans leurs tête et certainement un peu (oui un peu seulement) mégalomane sur les bords il y avait de quoi s'amuser. Au diable les pseudo formes de politesses, de toute façon le Valentini n'en avait jamais été un grand fan pour le plus grand déplaisir de ses parents. Eh oui c'est bien connu, plus on est riche plus on se doit d'être faux et de courber l'échine. Pourquoi ? Ne lui demandez-pas, notre homme ne l'a jamais compris, il n'est rien d'autre qu'un fauteur de trouble, un homme qui refuse de laisser alors sa réelle personnalité se faire piétiner par une parcelle factice de lui. De un c'est chiant. Et puis merde. Dans la vie, faut faire ce qu'on veut. Qu'ils prennent donc exemple sur le brave Oswald tient au lieu de lui lécher les fesses ça changerait. Et certainement que ce dernier n'aurait pas un aussi piètre oignon d'eux. Au début, il se disait qu'il était certainement comme beaucoup de chefs, juste un gars pour faire genre, qui se montre avec des manières, certainement un peu coincé, le genre de gars tellement facile à renverser d'après Raffy. Mais non. Et au final, la réputation de Chronos était bien posé grâce à lui, ce n'est tout de même pas pour rien si l'organisation avait gagné en puissance depuis qu'il était à sa tête. C'est bien là l'une des rares choses qu'il avait écouté quand on avait voulu lui apprendre la politique un peu de la région... Pour. Plus tard. Ahah. Ou plutôt jamais je devrais dire. Notre gosse de riche, après avoir humilié la jeune serveuse en public en plus de profiter pour partir sans payer la moindre consommation, le voilà installé dans la voiture de luxe du chef. Certainement parce qu'il n'était pas du genre admiratif, notre homme ne se rendait certainement pas compte de la chance qu'il avait d'avoir le droit de monter ici. C'est juste, normal. Tout lui revient de droit, parce que c'est les plus fort qui domine. La preuve en image. Un chef ne l'avait pas remis à sa place, juste, simplement inviter à boire, d'égal à égal. Et si Raffy devait bien avouer une chose, c'est que malgré son non respect pour bien des choses, il respectait Oswald. Pas en tant que leader, il n'en a rien à faire de ça. Mais en tant que personne. Il était le genre d'être dont il appréciait la compagnie. Marquant du coup une certaine proximité entre les deux hommes. Après entre agir comme des amis et dire qu'ils le sont, ce n'est pas pareil. Ces ceux-là n'ont rien de fleur-bleu, mais ce respect pouvait-il être qualifié de mignon ? Personnellement, en tant que joueuse, je les trouve adorable voilà. C'est dit c'est fait. 

Ahem. Revenons à nos moutons. Peut-être au fait qu'Oswald ironisa en affirmant qu'il serait très triste de voir son fiston adoré partir ? Oh. Quel tristesse. Et vu que visiblement cette blague marchait bien entre eux, le Valentini y répliqua. Mon Dieu, ce que les parents s'arracheraient les cheveux de voir ça... Et certainement qu'ils ne s'y attendraient pas, voyant plutôt en Oswald le modèle d'autorité qui remettrait le Valentini dans le droit chemin. Tout faux. 

« Quel enfant indigne je fais ! Je passerais te rendre visite pour que tu ne sois pas trop triste va ne t'en fait pas. 

Il avait sourit en coin. La moquerie et l'ironie, les deux étaient des maîtres dans cet art. Mais entre eux, cela semblait presque normal, de la même façon que l'ont peut demander "ça va ?" À quelqu'un en fait. Mais peut-être pouvait-on voir ça comme une promesse ? Non. C'est trop niais dit comme ça. Simplement une information comme quoi ils seraient certainement amené à se revoir. Peut-être reparleraient-ils alors de tout et de rien ensemble. Mais faut avouer que la suite du programme d'Oseille semblait de suite bien moins passionnant. Tu m'étonnes, parler avec Raffaleo devait certainement être une activité bien plus intéressante. Fièrement accoudé sur le bord de la fenêtre de la voiture, il sourit alors en coin. 

« Quelle passionnante activité que voilà. Tu m'étonnes que rester au bar avec moi était mieux. Coupe lui donc les jambes, il ne pourra que mieux se plier face à toi. 

Et il ria. Ben quoi ? C'était parfaitement drôle je vous jure ! Hm. Bref. De toute façon, la plaisanterie était terminée, les voilà arrivé. Ah. Le doux foyer familial... Non. Rien à faire. Il avait hâte de se barrer sans avoir tout ce monde sur le dos. Il soupira et suivit le mouvement du chef de Chronos, prenant alors son air des plus désinvolte, les mains dans les poches, comme le jeune homme mal éduqué qui ne savait pas se tenir. De toute façon, le spectacle était une comédie à en mourir de rire. Entre Oswald qui tenait son rôle de chef pseudo-désolé à la perfection et les parents dépité de voir que ça ne marchait pas. Que faire ? En remettre une couche ? De toute façon. Il ne comptait pas se faire mieux voir par la famille et pouvoir couper les ponts avec -excepté sa jeune sœur mais ça... ce serait un peu dur-. Du coup il arriva pour limite sauter sur le dos d'Oswald. Bon. Ok. En vrai il ne sautait pas vraiment dessus mais disons qu'il s'était approché pour rapidement s'appuyer comme si c'était un pote de toujours. Il ne se gênait pas pour le faire, mais devant ses parents outré, c'était totalement différent. 

« Alors les vieux ? Comme ça on va chercher monsieur le chef de Chronos pour me faire des leçons de moral. Raté tu peux courir. T'es juste qu'un raté c'est tout. 

Affirme-t-il alors à son père. Ben oui. Incapable de faire une descendance correct t'as vu un peu. Même si d'après lui, il était certainement bien mieux que tous les bons fils à papa bien soumis qu'il aurait fait à sa place. Poussant d'ailleurs le vice à appuyer alors avec son index sur la joue du chef comme pour le taquiner. 

« C'était bien mignon de causer avec lui. Il est chef c'est cool mais bon j'm'en balance en fait. Et pas besoin de me jeter j'me casse. 

Souriant alors en coin de façon arrogante, il fût attraper par le col par son aîné, comme pour le menacer, lui faire peur, physiquement et peut-être avec cette pseudo menace de.. "tu vas perdre ton titre c'est ça tu veux ?". Ce à quoi le Valentini pouvait répondre. 

« Tu sais quoi ? J'me torche avec ton titre. Retourne donc lécher les bottes de chef Oseille. Croise les doigts pour ne pas tomber trop vite de ton trône. 

Il avait alors sourit en coin, repensant alors à ce qu'avait dit Oswald. D'ailleurs, le pauvre paternel semblait vouloir du soutient de sa part. Mais Raffaelo se contenta de repousser ce dernier et de tapoter sur l'épaule d'Oswald. Pendant un instant, son regard croisa à nouveau le sien. Complice et amusé. Il affirma à voix haute. 

« Allez à la prochaine Oseille ! J'te fais plein de gros bisous papounet. 

Et se payant le luxe d'envoyer des bisous invisibles à papa Oseille comme il le disait si bien, il se contenta de saluer d'un geste de la main pour partir. Non sans croiser le regard de la domestique de tout à l'heure, qui déglutissait déjà à l'idée de le suivre. Laissant en plan ses parents. Qui semblait. Totalement dépassé. Que dirait Oswald ? Il semblait attendre une approbation sur une décision à prendre sur leur fils, ce n'était certainement plus possible maintenant. En tout cas, lui s'en fichait. Bien décidé à déjà préparer ses affaires pour partir, ce n'était qu'une question de temps. La prochaine fois qu'il verrait Oswald, se serait en tant qu'homme totalement libre et ayant un nouveau métier. La prochaine fois qu'il le verrait, il n'aurait alors pas besoin de croiser ses parents. Que du bon en sommes.
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MessageSujet: Re: Mégalomane + mégalomane = fin du monde ; Raffaelo   Mégalomane + mégalomane = fin du monde ; Raffaelo - Page 2 Icon_minitimeDim 30 Juil - 1:24

Il avait essayé de jouer son rôle un peu plus longtemps, et sans doute y serait-il parvenu, tant il avait l’habitude, si Raffaelo ne s’était pas immiscé à ses côtés, revenant s’appuyer nonchalamment sur lui, comme il le faisait depuis leurs premiers instants passés ensemble. Il essaya, encore, de conserver son sérieux, mais le sourire qui s’invita sur ses lèvres ne daigna pas demeurer camouflé plus longtemps sous le masque d’impassibilité qu’il affichait constamment, face à ces nobles qu’il méprisait. Et, avec cette même désinvolture qu’il avait fallut bien peu de temps à Oswald pour apprécier, il s’adressait à son père, le provoquait ouvertement —et lui, sans doute, se plaisait moins à ce petit jeu de qui serait le plus autoritaire des deux, certainement parce qu’il savait qu’il ne l’emporterait pas dans ce duel. 

Un doigt sur sa joue, et Oswald se détourna subtilement, comme pour échapper aux sottises de son nouveau camarade. De biais, il lui lança un regard d’avertissement —tout de même teinté d’un peu de cette malice omniprésente entre eux— qu’il ne vit sans doute pas, tout entier à ce conflit qui s’éternisait un peu trop avec le paternel Valentini. Allons, on n’allait tout de même pas forcer le chef de Chronos à intervenir dans des querelle familiales ? Ce serait certainement la tâche la plus ingrate de toutes qui puisse lui être confiée. Fort heureusement, Raffaelo s’occupait lui-même et avec brio de la cause perdue dans l’obstination qu’était son père. Le regard d’Oswald se portait de l’un à l’autre et, quelque part en lui, s'immisça une question, une interrogation dont il n’avait pas la réponse : il se demandait ce que c’aurait pu être, s’il avait eu un père, un vrai, un qu’il eut connu et en compagnie de qui il aurait grandi. Tout aurait été différent, évidemment, et c’aurait été stupide de le préciser. Aurait-il plus apprécié une vie familiale bien rangée que celle qu’il vivait à présent ? Il n’en était pas certain. Peut-être, sait-on jamais, aurait-il fini fils d’une famille fortunée —mais pistonnée— qui l’aurait voulu héritier d’un blason même pas doré. Non, finalement, plus d’interrogations : il était presque certain qu’il n’y avait pas meilleure vie que celle qu’il menait, celle qui le rendait libre et indépendant, et ce même s’il avait l’organisation à tenir et que ça n’était jamais de tout repos. Il avait l’argent, mais il n’y avait pas que ça qui forçait au respect. Et ça changeait la donne.

Tout à coup, un mot ; un seul, qui attira aussitôt le regard d’Oswald sur le jeune Valentini, qui s’était apparemment mis en tête qu’il avait trouvé son accoudoir personnel, et semblait peu désireux de le laisser filer maintenant. Oseille ? Il venait vraiment de l’appeler comme ça ? Oh, oui, pour ce coup-ci, le chef de Chronos se retrouvait sans voix, et complètement pris au dépourvu. Il avait eu le droit à bien des surnoms, dans sa jeunesse —petit prince remportait toujours toutes ses faveurs, malgré les souvenirs doux-amers que cette simple idée faisait remonter à la surface—, mais celui-ci, jamais, n’avait été prononcé. Tout du moins, jamais en face de lui. « Oseille ?... Tu rivalises d’imagination, aujourd’hui, fiston. » Il y avait ce père, ce vrai père qui le suppliait du regard, et qui fut repoussé sans plus de cérémonies d’aucune sorte, mais Oswald ne tint même pas compte de sa présence alors qu’il s’adressait à Raffaelo. Son ton, pour une fois, n’avait pas su demeurer égal, et il n’avait pas manqué de trahir la stupeur du blond, à l’emploi de ce surnom pour le moins… original ? C’était sans doute le mot. 

« Allez à la prochaine Oseille ! J'te fais plein de gros bisous papounet. » … Encore ? A vrai dire, à la réflexion, Oswald était bien capable de s’y habituer, à ce surnom venu de nulle part. Tout comme, au fond, il s’habituait déjà à cet étrange jeu de père et de fils, lui aussi venu d’on ne savait trop où —de l’imagination tordue de deux hommes qui l’étaient tout autant ou de celle de leurs joueuses certainement. « A la revoyure, fiston ! Tâche de ne pas trop te faire remarquer, d’ici là, ce serait dommage. » Un dernier sourire avant qu’il ne disparaisse, et puis Oswald reporta son attention sur les parents en face de lui, qui paraissaient n’y rien comprendre. Quelque chose leur échappait, et ils ne saisissaient pas encore quoi ; parce qu’ils étaient aveuglés, tout simplement aveuglés par leur folle envie de pouvoir, d’argent, de renommée. Tant de désirs vains qui ne conduisaient jamais à rien de bon si l’on ne jurait que par eux, sinon au malheur et à la déception. Si l’ambition n’était pas maîtrisée d’une poigne de fer, elle signifiait la perte de ceux qui en avaient trop. 

Il lâcha un profond soupir, se pinça l’arrête du nez, et puis daigna enfin donner une réponse à ces parents en attente de… quoi, une réponse miracle à tous leurs ennuis ? Oh, il allait la leur donner, mais ça ne serait sans doute pas celle qu’ils attendaient. « Laissez-le donc partir. Il est stupide pour des parents de croire qu’enchaîner leurs enfants et en faire de bien pâles copies d’eux-mêmes est la meilleure façon d'assurer leur postériorité. Se faisant, vous avez simplement perdu votre héritier… Quel dommage. » Le sourire qui s’étira au coin de ses lèvres se fit plus cruel, à mesure que le visage de ses interlocuteurs se décomposait sous ses yeux. « D’ici quelques semaines, il faudra que l’on parle du contrat qui unit Chronos et votre famille. Vous serez conviés à mon bureau, ne vous inquiétez pas : je m’occuperai de tout. » Et ça n’était certainement pas rassurant.

Une volte-face et quelques pas jusqu’à sa voiture plus tard, il jeta à ces deux parents dépités un regard par dessus son épaule, et leur adressa un sourire aussi charmant que s’il ne venait pas de leur annoncer que leur belle fortune risquait de s’écrouler d’ici peu. « Et d’ici là, portez-vous bien.» Sur ses mots il ferma la portière, ne leur adressant plus un seul regard au travers de la vitre teintée. Et, alors que la Volvo quittait le domaine des Valentini, Oswald songea que, quand bien même en l’espace de quelques heures, il était devenu à la fois père et… plante aromatique ?, ça n’avait pas été une si mauvaise journée. Quelque part, il se surprit même à se demander : à quand la prochaine fois ?
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